NEW YORK - Brian Boyle appartient à deux grandes familles.
Au hockey, il y a celle des Rangers de New York, mais dans la vie, il y a celle
de ses parents Artie et Judy qui ont donné naissance à 13 enfants.
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Medjugorje et la Gospa.
«Avec les Rangers, j'ai le numéro 22, mais dans ma famille,
je suis le numéro 7, lance-t-il en éclatant de rire dans le vestiaire de
l'équipe au Madison Square Garden. Je suis le septième d'une immense famille de
13 enfants. Jennifer est l'aînée à 39 ans et Andrew est le bébé de la famille à
16 ans. Mes parents ont donc eu 13 enfants dans un intervalle de 23 ans. C'est
assez fou, merci.»
Le géant centre de 6 pi 7 po et 244 lb a vu le jour à
Hingham au Massachusetts. Il s'agit d'une ville d'un peu plus de 20 000
habitants de la Nouvelle-Angleterre.
À sa sortie d'un entraînement matinal au Madison Square
Garden, Boyle a pris quelques minutes pour se remémorer son enfance.
«Avec le recul et depuis les années que je n'habite plus à
la maison, je comprends à quel point c'était surréel de provenir d'une aussi
grande famille, a-t-il dit. À l'époque, c'était simplement ma routine. Nous
formions une grosse famille, c'était tout. Je ne réalisais pas pleinement la
rareté d'une famille de 13 enfants dans le monde actuel.»
«Je ne peux pas calculer le nombre de sacrifices qu'ils ont
faits pour leurs enfants, a-t-il enchaîné. Ils devaient réaliser de petits
miracles sur une base quotidienne, sur le plan financier, mais surtout pour le
temps et l'amour qu'ils consacraient à leurs enfants.»
«Ma mère a eu quelques emplois, mais elle était plus une
femme à la maison. Il y avait tellement de choses à faire. Quand elle préparait
un repas, elle le faisait toujours pour une petite armée.»
Une guérison miracle.
En l'an 2000, la famille Boyle a traversé une grosse
tempête. Artie, le paternel, souffrait d'un cancer du rein avec des métastases
aux poumons.
«Les médecins lui donnaient 5% de chances de survivre 10
mois», s'est rappelé Brian Boyle.
«Il a finalement défié toutes les lois de la logique, a-t-il
poursuivi. Mon père a pris une route différente pour guérir en visitant la
ville de Medjugorje en Bosnie-Herzégovine. Il a fait de la méditation et il a
prié. Il a même prié au sommet d'une montagne. À son retour, il n'avait plus
rien, il n'était plus malade. C'est difficile à croire, mais c'est la vérité.»
«Plusieurs années plus tard, j'ai eu la chance de visiter
cette petite ville de Medjugorje, c'est une place incroyable. C'est un endroit
où les miracles se produisent. Mon père est maintenant libéré de son cancer
depuis 14 ans.»
Un bon coéquipier
Avec les Rangers, Boyle occupe un poste assez modeste
d'ailier au sein du quatrième trio.
L'ancien choix de 1er tour des Kings de Los Angeles en 2003
ne s'est jamais plaint de son sort.
«Brian est l'exemple parfait d'un bon coéquipier, il était
habitué de partager quand tu viens d'une famille de 13 enfants, a affirmé
l'entraîneur en chef, Alain Vigneault. Il fait la même chose avec notre
formation.»
«J'ai eu la chance de rencontrer son père cette année lors
de notre voyage père-fils avec les Rangers, a-t-il continué. C'est un type
formidable. Tu vois qu'il vient d'une bonne famille.»
Âgé de 29 ans, Boyle amorcera un chapitre important de sa
vie cet été.
«Je me marie dans quelques semaines. J'imagine que je
formerai ma famille bientôt, mais je n'ai pas encore imaginé le scénario idéal
pour le nombre d'enfants. Disons que j'ai un peu de retard sur mes parents.»
- En 24 matchs depuis le début des séries, Boyle a amassé 7
points (2 buts, 5 aides).
- Timothy Boyle, un des jeunes frères de Brian, a été
repêché au 4e tour par les Sénateurs d'Ottawa en 2012.
Commentaire : Son père a prié sur le mont Krizevak
sources
http://tvasports.ca/hockey/lnh/brian-boyle-lesprit-de-famille-12062014
la famille Boyle est d'origine irlandaise et catholique et est composée de 13 enfants
http://cny.org/stories/Rangers-Boyle-Grew-Up-in-Family-the-Size-of-a-Hockey-Team,6877
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Je crois connaître Artie Boyle et vous aussi
