mercredi 17 juin 2015

Opération "Crnica", les services secrets yougoslaves contre Medjugorje.(mise à jour 10/02/2016)






En août 2011, Andrea Tornielli évoquait  cette opération des services secrets yougoslaves contre les visionnaires de Medjugorje.



Le journaliste Žarko Ivković, auteur d' une section du livre "Le mystère de Medjugorje"  divulguent des documents
publié par le principal quotidien croate, Vecernji List.

Ivković a travaillé dans les archives de l'Agence d'information de la Bosnie-Herzégovine,et à pu consulter les documents de la police secrète yougoslave, le puissant Service de sécurité SDB (Služba državne bezbjednosti), appelée aussi UDBA.



Pour effrayer les gens et éviter les rassemblements à Medjugorje, les communistes de Citluk,ont tout d'abord organisé des conférences pour les cellules locales de l'Herzégovine, qui ont été chargé de présenter les franciscains comme des ennemis du communisme.


Père Jozo, en particulier, en tant que directeur des «apparitions inventés " pour tromper "la population et les enfants."


Les pèlerins, cependant, ont continué à affluer et  le gouvernement a déclaré un état ​​d' urgence :   ils ont commencé à chercher les fidèles et les prêtres; 
la police spéciale arrivée de Sarajevo interdisait l'accès à la colline des apparitions.


Enfin, le  Service Secret Yougoslave a également participé. Les documents montrent que l'un des principaux objectifs était de "rendre" les protagonistes des événements "passifs." 
Les agents de l'UDBA (SDB) ont commencé les espionner, recueillir des informations sur leurs "activités hostiles" afin de mettre sur pied un dossier qui les compromettraient .


Particulièrement frappant est un rapport daté du Novembre 1987, dédiée à l'opération appelée "Crnica" (nom original de la colline de l'apparition, maintenant connu comme Podbrdo). 


L'auteur du document décrit à son supérieur les mesures prises pour compromettre certains moines considérés comme les auteurs des apparitions.


Le principal outil utilisé semble être l' évêque de Mostar , Mgr Pavao Zanic, qui, après avoir affiché initialement être ouvert à la possibilité que ce fut un événement surnaturel, était devenu l'ennemi le plus déterminé des apparitions.



24-25 juin 1981 premières apparitions aux visionnaires de Medjugorje.




25 Juillet 1981 Mgr Zanic dans un Sermon prononcé en la fête de St Jacques, saint patron de la paroisse de Medjugorje,déclara : "C' est une certitude: Les enfants ne mentent pas".




16 Août 1981 Mgr Pavao Zanic déclara Dans le "Glas Koncila", journal national catholique Croate:"Il est définitivement établit que les enfants n' ont été poussé par personne à mentir, surtout pas par l' Eglise."





17 aout 1981 le Père Jozo Zovko est arrêté
par la police  et condamné à 3 ans de prison
par les autorités communistes.  






6-7 octobre 1981 Le Père Tomislav Vlasic
remplace Zovko. 








RETOUR VERS L'ARTICLE.

Il est maintenant devenu évident que son hostilité a été alimenté par une série de documents réunis par les hommes de la SDB , qui ont été distribués à Mostar, au Vatican et dans certains pays européens.


En particulier, le père Jozo Zovko, dont on a dit qu'il avait  eu un certain nombre d'escapades amoureuses,était étroitement surveillé par la police secrète avant même  les apparitions de Medjugorje en raison de l'effet que ses homélies avaient sur ​​la jeunesse, il avait également été arrêté et battu.


Les COMMUNISTES ont espionnés INTENSÉMENT les FRANCISCAINS



La deuxième partie du plan , fut d'utiliser l'ancien conflit qui existe dans Herzégovine entre le clergé séculier et les franciscains, et qui prévoyait de créer le chaos dans l'Église locale en tournant les uns contre les autres. 


Le rapport montre comment l'évêque Žanić était prêt à accepter tout document contre les franciscains et contre les apparitions, même si l'origine est douteuse.

"Dans ce document, Ivkovic a observé est que la police secrète connaissait la position de l'évêque et  a influencé ses actions."

Aussi ces documents seront examinés à la Commission du Saint-Siège pour se prononcer sur Medjugorje. laquelle il y a deux ans fut confié par Benoit XVI  à la direction du cardinal Camillo Ruini.


"Même à cette époque, il était pas difficile de deviner que le régime communiste avait tenté d'interférer fortement avec les faits de Medjugorje. 





Ces documents devraient faire réfléchir l'église sur la difficiculté et certainement pas les conditions pacifiques en vertu de laquelle l'évêque de Mostar (Zanic) a dû travailler "

, a déclaré Antonio Socci , journaliste et écrivain, auteur d'un livre intitulé presque de la même manière que celui publié par Vecernji List («Medjugorje mystère» des éditions Piemme). 


Les révélations qui émergent à partir des archives de la police secrète ne lui surprennent pas.



«Au début, - explique Socci - les Franciscains de Medjugorje était très durs avec les visionnaires, ils craignaient qu'ils soient un piège, une invention du régime. 

Alors que l'évêque de Mostar, Žanić, était plus compréhensif et ouvert. Il est aussi allé célébrer la messe à Medjugorje et a défendu les jeunes. 

Puis à partir de Janvier 1982, Zanic a complètement changé la position. L'Eglise doit réfléchir sur le fait que certaines décisions n'ont été certainement pas été fait sereinement, mais ont été fortement influencés ".




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EXPLICATIONS


11 Janvier 1982 Mgr Zanic constitue une commission d’enquête de quatre membres (deux prêtres franciscains et deux séculiers.Elle a travaillé jusqu' en 1984.La Commission n' était pas encore réunie quand




 le 14 janvier 1982, un incident est survenu qui a marqué la position de l' évêque . C'est l'affaire Ivica Vego et Ivan Prusina.(voir plus bas en annexe)

Cette affaire Vego et Prusina va avoir ensuite de nombreuses péripéties, mais va braquer Mgr Zanic contre les visionnaires.


1983 Le Père Jozo Zovko est libéré.Il est 
transféré à la paroisse de Bukovica où il était curé de la paroisse jusqu'en 1985. puis à Tihaljina où il était jusqu'en 1991.







24 octobre 1983. Le Père Slavko Barbaric commence à diffuser les messages.Il est très présent entre 1983-1984.Transféré en 1985 à Blagaj puis en 1988 à Humac.En 1992, pendant la guerre .il reste à Medjugorje jusqu'à sa mort le 24 septembre 2000.




Janvier 1984 Mgr Zanic élargit la commission à quatorze membres à la demande de La commission des évêques de Yougoslavie lui adjoignant neuf nouveaux membres prêtres et religieux choisis ou proposés par leurs supérieurs dans les diverses facultés de théologie du pays,ainsi que quelques médecins et un psychologue-psychiatre de l’Université de Zagreb.Elle travaillera 2 ans.


Les premières sanctions tombent.


14 Janvier 1984 La conférence épiscopale de Yougoslavie par la voix du cardinal Kuharic, archevêque de Zagreb et président de la conférence épiscopale, publiait une ordonnance interdisant aux voyants de Medjugorje de se produire en public dans les églises de son diocèse.



12 Octobre 1984  La conférence épiscopale yougoslave demandent de « ne pas organiser de pèlerinages officiels à Medjugorje [...], de ne pas préjuger de la sentence ».


30 Octobre 1984 Mgr Zanic édita "La position actuelle (non-officielle) de l' évêché de Mostar sur les événements de Medjugorje"  Ce texte de 23 pages expose de façon détaillée les oppositions et les difficultés que Mgr Zanic avait rencontrées de la part des partisans de l’authenticité des faits.Mgr Zanic n’a pas recouru à la conférence épiscopale .


mais sur proposition de la Congrégation pour la doctrine de la foi, il a accepté que l’étude du dossier soit confiée à la conférence épiscopale yougoslave






LES DEFENSEURS SE MANIFESTENT.


1er Avril 1985 ,Dans une note officielle du bureau du secrétaire d' État du Vatican No 150.458,le Cardinal Casaroli charge a le Cardinal Franjo Kuharic de convaincre Mgr Zanic   de "suspendre la diffusion de ses déclarations personnelles et de renoncer à prononcer un jugement jusqu' à ce que tous les éléments puissent être rassemblés et que les événements puissent être clarifiés"



17 avril 1985 Mgr Franic, archevêque de Split lors de l’assemblée plénière de l’épiscopat yougoslave, adresse à l’évêque de Mostar la demande suivante : « Je prie son Excellence l’évêque de Mostar de vérifier les faits de Medjugorje, en acceptant aussi l’aide du Saint-Siège et des personnes compétentes à l’étranger.




25 mars 1985 
Sur ordre de l'évêque Zanic (lettre du 25 Mars), les apparitions,sont interdites dans l'Eglise et ont été transférés au presbytère. (11avril 1985-septembre 1987)


31 juillet 1985 Le Pro-Nonce apostolique en Yougoslavie, Mgr Francesco Colasuono déclara: « Medjugorje représente l' événement du siècle. Nous devons l' étudier très bien  du point de vue théologique et aussi scientifique.»

LE JUGEMENT


26 Avril 1986  Mgr Zanic remet au cardinal Ratzinger, préfet de la Congrégation, un projet de jugement négatif .Le cardinal Ratzinger demande alors de surseoir à la publication d’un jugement définitif.





2 Mai 1986 C' est la septième réunion de la commission élargie à Mostar.La commission d’enquête vote, à bulletin secret, à 11 voix contre 4, contre la reconnaissance du caractère surnaturel des faits : non constat de supernaturalitate.En même temps, ayant conclu  ses travaux, elle accepte sa dissolution, l’affaire étant désormais remise à Rome.


Le 15 Mai 1986   
Mgr Zanic se rendit à Rome pour déposer
auprès de la Congrégation pour la Doctrine de la foi
le dossier des travaux de la commission d’enquête diocésaine.







1987   Le président de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le Cardinal Joseph Ratzinger, remit l' étude des événements entre les mains de la conférence des évêques yougoslaves.






29 Janvier 1987 La conférence des évêques yougoslaves ouvre une 3 ème commission d’enquête sur les faits de Medjugorje. La Commission comprenait 11 prêtres (6 religieux et 5 diocésains), 4 chirurgiens et psychologues et une religieuse à titre de secrétaire. La Commission tint 23 réunions à Zagreb au Secrétariat de la Conférence des Évêques


Février 1987 Le cardinal Kuharic,président de la conférence épiscopale, et Mgr Zanic,évêque de Mostar, cosignèrent une déclaration publique où il était dit notamment: « Il n’est pas permis d’organiser des pèlerinages ou d’autres manifestations motivées par le caractère surnaturel qui serait attribué aux faits de Medjugorje »


avril 1987 Première réunion de la troisième Commission




19 Mai 1987, Mgr Zanic  rédigea, dans la « Ville éternelle »,sa déclaration qui comportait  un jugement négatif sur les faits de Medjugorje. À la demande du Cardinal Ratzinger, ce jugement négatif ne fut pas publié.-déclaré par Mgr Brincard





Novembre 1987 le rapport  sur l'opération 

"Crnica"



Mars 1990   Dans une notification en vingt-huit points ,"Medjugorje 1990",Mgr Zanic réitère  des jugements négatifs

1990 Mgr Zanic, évêque de Mostar : "La vérité sur Medjugorje"
Septembre 1990 Dernière réunion de la troisième Commission


21 Novembre 1990     Mgr Komarica (Président de la Commission), vient lui-même célébrer la messe du pèlerinage







9-11 Avril 1991 La Conférence épiscopale de Yougoslavie : "Sur le fondement des recherches effectuées jusqu' à présent, on ne peut pas affirmer le caractère surnaturel  de ces apparitions et révélations." 



Ceci constitue le seul texte officiel de la conférence épiscopale de Yougoslavie, qui fut dissoute « de facto » par la partition du pays, un an plus tard.19 évêques votèrent en faveur de la Déclaration tandis qu' un seul s' abstint. La déclaration est votée le 10 avril 1991.



16 Juin 1991 A Mostar les évêques avaient formé une commission chargée de la vie pastorale de la paroisse de Medjugorje. A la tête de la commission était Mgr Dr Franjo Komarica, évêque de Banja Luka, et les membres en étaient Mgr Vinko Puljic, archevêque 

  de Sarajevo, Mgr Slobodan Stambuk, évêque de Hvar, Mgr Pavao Zanic, évêque de Mostar, diocèse auquel appartient Medjugorje, ainsi que quatre autres membres.



17 Juin 1991 A Medjugorje les quatre évêques ont concélébré avec d' autres prêtres la Messe solennelle des pèlerins. Le célébrant principal était Mgr Pavao Zanic et l' homélie a été délivrée par Mgr Vinko Puljic.



26 Juin 1991 La commission pastorale chargée de la paroisse de Medjugorje avait décidé  de se réunir  mais c'est le début des premiers combats et de la guerre en Yougoslavie et ensuite la dissolution de la Conférence épiscopale de Yougoslavie.




Septembre 1991 Lors d' une conférence à Vienne, le Cardinal Ratzinger déclare qu' aucune position définitive n' a été prise par l' Église à ce jour. "Nous sommes ouverts. La Commission poursuit son travail. Il faut encore attendre et prier."





15 Août 1993   Cardinal Franjo Kuharic, archevêque de Zagreb, a déclaré dans une interview accordée au journal catholique "Glas Koncila", «Après trois années d' études par la Commission, nous, les évêques, avons accepté Medjugorje comme un sanctuaire.  Cela signifie que nous n' avons rien contre la vénération de la Mère de Dieu "




Août 1993 Mgr Ratko Peric devint le successeur de Mgr Pavao Zanic pour l' administration du diocèse de Mostar-Duvno et Trebinje-Mrkanj. Il se réfère à la position de l' ancienne conférence de Yougoslavie








Octobre 93 Mgr Zanic résumait ainsi sa pensée :  « La Vierge n' apparaît pas à Medjugorje, ce phénomène est aberrant, les Franciscains vont continuer à mentir.  Il faudrait que toutes ces personnes disent : « voilà, nous avons tout inventé.» »





25 Mars 1994 Mgr Hnilica, conseiller du Pape pour les pays de l' Est, a choisi Medjugorje pour y célébrer le 10e anniversaire de la Consécration de la Russie et du monde au Coeur Immaculé de Marie par Jean-Paul II.






Ensuite Mgr Péric commence sa longue séries d'homélies contre Medjugorje et  pour la suite j'en ai parlé ici

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RETOUR VERS L'ARTICLE 


"Les jeunes personnes- ajoute l'écrivain - ont été intimidés, menacés. Leurs familles pauvres qui étaient en danger de perdre leur emploi ont également été menacés. La visionnaire Mirjana m'a dit que la police était venue la chercher à l'école et a interrogé les amis pour savoir avec qui elle était sortie .

 A cette époque, personne ne pensait que le communisme allait tomber: la perspective pour ces enfants était celle d'une vie toujours sous le contrôle et la pression du régime. Pourtant, ils ne bougent pas d'un pouce, en continuant à parler de ce qu'ils avaient vu et continuent de voir ".

Socci dit: «Au Vatican, il y avait un homme qui connaissait bien certaines méthodes, les ayant connu 

personnellement et il n'a jamais cédé. Cet homme était le pape Jean-Paul II. 

Commentaire : Cette consécration à Medjugorje en 1994 n'aurait jamais pu se faire sans son accord.

25 Mars 1994 Mgr Hnilica, conseiller du Pape pour les pays de l' Est, a choisi Medjugorje pour y célébrer le 10e anniversaire de la Consécration de la Russie et du monde au Coeur Immaculé de Marie par Jean-Paul II.


Mais la tentative de détruire Medjugorje peut avoir eu une certaine influence sur ceux qui ne savaient pas comment la police communiste  travaillait,  et comment le régime jetait de la boue sur ces jeunes et sur ​​ceux qui les ont suivis dans la paroisse , celà pouvait avoir un certain effet "....


"Je respecte la position de Mgr Peric - conclu Socci - mais je me demande comment il peut être si fermement être opposé 




sans avoir jamais voulu rencontrer ou interviewer les visionnaires. Le fait qu'il n'a pas été appelé à faire partie de la commission Ruini nommée par le pape Benoit XVI semble éloquent pour moi. "

source
http://vaticaninsider.lastampa.it/en/inquiries-and-interviews/detail/articolo/medjugorje-7819/


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Ion Pacepa, transfuge roumain de la Securitate a récemment fait des déclarations qui corroborent ces affirmations de 2011.



Il a fait plusieurs interviews, j'ai trouvé la seule interview ou il parle de Medjugorje .








traduction google.- cliquer sur l'image.



Et dans les autres pays du bloc de l'est ?

Pendant la guerre froide, 
En RDA, la Stasi surveillait étroitement les églises et également l'église catholique .

Quand les services secrets est-allemands 

s'intéressaient aux Eglises...




http://www.religioscope.info/article_44.shtml


Sur 149 enseignants de théologie protestants en République démocratique allemande (RDA), 30 étaient des agents de la Stasi (p. 17). En 1988, à côté de ses 91.000 employés à plein temps, la Stasi comptait au moins 173.000 "collaborateurs inofficiels" (p. 19).....

La Sous-Division XX/4 de la Stasi s'intéressait aux Eglises, religions, facultés de théologie. Dans une perspective communiste, explique Seidel, 

il ne s'agissait pas simplement de surveiller d'éventuelles menées hostiles, mais également d'affaiblir autant que possible les religions, supposées disparaître progressivement dans un système communiste (p. 22).

Cependant, même dans un système autoritaire, il est intéressant de constater que la plupart des ministres du culte refusèrent de collaborer avec la Stasi: le pourcentage des pasteurs qui le firent était très petit.

 En 1958, le pasteur Gottfried Forck – futur évêque luthérien de Berlin – déclarait clairement à un groupe d'étudiants qu'un chrétien ne pouvait pas collaborer avec la Stasi (p. 26).

Les pasteurs que la Stasi approchaient étaient invités à prendre contact avec leur évêque. Dans plus d'un cas, des récits montrent que des interventions fermes de la part de l'autorité ecclésiastique pouvaient suffire à mettre un terme aux pressions des services de renseignement est-allemands pour recruter des pasteurs (p. 27). 


En fait, nombre de pasteurs refusèrent sans subir pour autant des conséquences graves.. 


C'est ainsi qu'un théologien envoyé grâce à une bourse à la Faculté de théologie protestante de Zurich fut recruté par les services est-allemands peu avant son départ, en 1975. 

Parmi ses missions figurait précisément l'observation de G2W, dont le siège se trouvait alors à Küsnacht, non loin de Zurich.Il s'y rendit à plusieurs reprises, s'y fit recevoir, établit un plan des lieux, une description de chaque collaborateur et de leurs habitudes.


En réalité, sans rien en montrer, les collaborateurs de G2W étaient très prudents face à de tels visiteurs venus de l'Est et s'arrangeaient pour ne leur laisser voir que ce qu'ils voulaient bien!

et aussi ...le futur Benoit XVI.



Quand la Stasi surveillait Joseph 

Ratzinger


Le cardinal Ratzinger a éveillé la méfiance de la Stasi en 1974, lorsqu'il est allé à la découverte de la Thuringe, d'Erfurt à Iéna en passant par Weimar. Embarqué dans une Trabant pilotée par l'évêque d'Erfurt, Joachim Wanke, le futur pape a échappé pendant de longues heures à toute surveillance.

 À tel point que la Stasi n'a eu connaissance ni de son escapade en Trabant, ni d'un incident dans une auberge de Weimar, où le théologien renommé a attendu une table plus d'une demi-heure, rapporte Mgr Wanke.


Des faux amis

Dès lors, la Stasi ne ménagera plus ses efforts pour s'informer des activités de Joseph Ratzinger, affectant plus d'une douzaine de collaborateurs à sa surveillance, selon une enquête de la chaîne de télévision MDR. 


«IM Lorac», pseudonyme d'un professeur de théologie de Leipzig, 
«IM Georg» et «IM Anton», travaillant à la conférence des évêques berlinoise, et un père bénédictin de Trier,

 qui rapportait ses faits et gestes au Vatican, comptaient parmi ses faux amis. 



La Stasi, qui jugeait Ratzinger «conservateur, réactionnaire et autoritaire», surveillait de près les échanges entre celui qui était alors archevêque de Munich et Freising et les représentants de l'Église catholique en RDA.

En 1984, la police secrète s'inquiète de «l'amitié étroite», qui s'est nouée entre Ratzinger et Jean-Paul II. Le pape polonais aurait demandé au cardinal allemand d'organiser «le développement des activités contre-révolutionnaires» en Pologne. 

La Stasi constate que Ratzinger, en charge de la doctrine de la foi, est l'un des responsables les plus influents du Vatican. Elle le considère comme l'un des «opposants les plus virulents au communisme».




Les archives de la Stasi montrent aussi que la police secrète a fouillé dans sa jeunesse, à la recherche de liens compromettants avec le parti nazi. 

En vain. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Ratzinger est membre des jeunesses hitlériennes, ce qui etait obligatoire à partir de 1938. La plupart des fiches de «renseignements personnels» ayant été détruites, une part de mystère demeure.


http://circanews.com/news/mitrokhin-kgb-files-released



Marco Corvaglia réfute la version qu'on ait cherché à manipuler Mgr Zanic.

Dans ce passage, il dit :


Le franciscain de Medjugorje Zrinko Čuvalo, un an après le début du phénomène, rapportait au journaliste italien Gianfranco Fagiuoli que 
”du 24 juin 1981 au 24 juin 1982 le nombre des fideles venus en pèlerinage à Medjugorje avait dépassé un milion, avec une moyenne de plus de trois mille par jour” 

[Gianfranco Fagiuoli, Le apparizioni della Madonna di Medjugorje, Peruzzo, 1985, p. 23]. 

Ce qui est clairement incompatible avec l’idée d’une répression sévère.

http://www.marcocorvaglia.com/medjugorje-fr/medjugorje-les-communistes-et-l%C3%A9v%C3%AAque.html

http://www.marcocorvaglia.com/medjugorje-fr/les-communistes-et-l%C3%A9v%C3%AAque-partie-2.html



Bizarre 
parce que d'après les chiffres de la paroisse
il n' y a eu que 482 200 communions en 1985.
Et ce n'est qu'à partir de 1988 que l'on dépasse le million de communions.

http://www.medjugorje.hr/en/medjugorje-phenomenon/statistics/

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Selon l'article du Tablet de 1983, au cours des quatre premiers mois (de 1981), on estime que 150.000 confessions ont été entendus et environ 200.000 personnes ont reçu la communion.
On apprend aussi que
la réaction des autorités communistes aux événements de Medjugorje a été hostile dès le début. par des attaques de la presse sur les prétendues apparitions comme "des manipulations cléricales à des fins politiques"

qui ont été suivies par des mesures de police et d'autres mesures visant à empêcher l'accès à la colline où les apparitions ont été supposé avoir eu lieu

Même les membres du Parti communiste ont été touchés: un certain nombre ont été expulsés du parti (ou sévèrement réprimandes) pour avoir visité Medjugorje.

Il y a eu des magouilles aussi: les entreprises d'autocars locaux ont été chargés par les autorités de ne pas transporter au village les pèlerins. Mais ils venaient encore - en voiture ou même à 'pied, souvent sur de longues distances.


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Marco Corvaglia n'est pas infaillible.
Il s'est déjà trompé et pas sur une petite erreur.


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La contre-enquète Corvaglia


Au moment de la parution de l'article de Ivkovic, Corvaglia
a présenté une contre enquète.

http://www.marcocorvaglia.com/medjugorje-fr/les-communistes-et-l%C3%A9v%C3%AAque-partie-2.html



1/ Il reprend dans son article
la thèse des escapades amoureuses du Père Zovko












Or, on l'a vu la Stasi cherchait à recruter des pasteurs protestants et dans l'entourage du Cardinal Ratzinger, 
, on trouvait des faux amis.





Qui nous dit que l'UDBA , n'a pas recruté des agentes féminines pour se faire passer pour des pèlerines ?, ou
 payer des personnes "victimes" du Père Jozo ? Celles-ci allant ensuite se plaindre à l'évèque de Mostar de sa conduite.
Tout ceci dans le cadre de l'opération "Crnica".




La Stasi a bien envoyé des "Roméos" pour séduire les secrétaires du BND.





2/ Corvaglia  parle d'"hypothèses" pour le livre d'Ivkovic, 

il ajoute aussi que en 1987,la police ne se préoccupe plus de Medjugorje.Par contre  pour lui, elle considère avec bienveillance les apparitions  mais qu'elle surveille Zovko et Zanic car ils sont considérés comme des ennemis de l'Etat.



Sauf qu'avec la déclaration de Pacepa , nous savons que l'UDBA est bien intervenu contre Medjugorje.




Ce n'est plus une hypothèse,mais une certitude. 

D'autre part, le rapport de l'opération"Crinica" est de 1987 et couvre des faits antérieurs.Il semble faire un bilan des actions contre Medjugorje et faire de nouvelles propositions d'actions


en 1987, l'opération "Crnica" a atteint une grande partie de ses objectifs.Elle a pu être mise en sommeil (j'en parle en annexe dans l'affaire Vlasic- mon opinion)

et le dossier Medjugorje va être transmis à la conférence des évèques de Yougoslavie et prend une tournure internationale,


 les pèlerins affluent du monde entier en 1987 ce qui represente une source de devises importante pour les autorités.


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Corvaglia  parle de Tomislav Vlasic en novembre 1985
La seule chose qu'on puisse en déduire c'est que le L'UDBA était au courant de tout pour Vlasic.Le Service secret Yougoslave est-il intervenu dans cette affaire aussi ?J'en parle en annexe- "mon opinion")


Nous savons par l'évèque  Ratko Péric 

que le SDB  surveillait  Mgr Zanic  et qu'il  était probablement écouté.
Pourquoi ? parce qu'il était une des cibles de l'opération "Crnica" 





Zanic n'était pas un agent communiste ,mais a été  intoxiqué selon moi par des fausses lettres et des faux témoignages contre les intervenants à Medjugorje.





Wayne Weible a accusé dans son livre "the last Apparition"
Ratko Péric , de faire partie des 12 pretres qui  ont fait pression sur Mgr Zanic à Rome.



Il est étrange que Mgr Péric aille consulter le dossier de son prédecesseur et celui de Medjugorje.



C'est la tâche d'un archiviste ou d'un journaliste mais pas d'un évèque.

Car si ce que dit Weible est vrai, on pourrait l'accuser de vouloir effacer les traces de ses pressions sur Zanic.
D'autant que les photocopies qu'il a pu obtenir n'ont pas été
mises à la disposition de la presse.(à ma connaissance)


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ANNEXE

l'affaire Ivica Vego et Ivan Prusina.

Le conflit entre les Franciscains et l'évèque de
Mostar 


Au moment où les apparitions ont commencé,(25 juin 1981)

 deux jeunes frères franciscains, Ivan Prusina et Ivica Vego, ont été déjà exclus de l'Ordre franciscain, et suspendus- (ils ont été interdits d'administrer les sacrements). 

Ils étaient accusés d'avoir administré les sacrements dans les chapelles franciscaines de Mostar, à des gens qui ne voulaient pas participer à la nouvelle paroisse sous le clergé séculier à la cathédrale.



Cette nouvelle paroisse a été créée par l'évêque Zanic, le 14 Septembre 1980, le même jour, il devint évêque de Mostar, après avoir été coadjuteur. Par cet acte légitime de l'autorité, il a enlevé aux Franciscains, 80 pour cent de leur paroisse principale.




Beaucoup d'autres franciscains ont également administrés les sacrements aux autres paroissiens récalcitrants dans les mêmes chapelles franciscains, mais sans être punis. Ivan et Ivica ont servi de boucs émissaires pour faire un exemple.

 Ils ont reçu l'ordre de quitter Mostar, avec des menaces de sanctions, en Avril 1981, deux mois avant que les apparitions n'aient commencé.


Après que les apparitions ont commencé, certains de leurs paroissiens, qui avait pris en charge les deux franciscains, ont parlé aux voyants et leur ont demandé de consulter la Vierge à l'égard de cette question. Il leur semblait que les frères souffraient une injustice.

 Les deux frères eux-mêmes, avaient visité le lieu des apparitions depuis la fin de Juin, 1981. 

Ils ont également interrogé les voyants lorsque les sanctions canoniques sont tombés sur eux, progressivement à partir du 29 Décembre 1981 au 29 Avril 1982.

Tout d'abord, à partir du 22 Juillet 1981, un décret du vicaire et procureur général des Franciscains, le Père Honorius Pontoglio, délégué spécial du Saint-Siège, les a menacés de suspension et de l'exclusion de l'ordre franciscain si ils ne cessent pas leur ministère , et si ils refusaient de quitter Mostar.

Ils ont cessé d'administrer les sacrements, mais sont restés à Mostar. D'autres Franciscains ont continué à administrer les sacrements dans les mêmes chapelles, quelque chose qu'ils font, même à ce jour, sans avoir aucun souci et avec l'accord tacite de la province et de l'évêque.

Le 29 Décembre 1981, une «exhortation finale» a été communiquée aux deux frères par le délégué provincial, Nikola Radic.

Le 18 Février, et 22 Avril, les Frères ont présenté leurs protestations et les justifications, qui ne sont pas prises en considération. Le décret du 22 Juillet 1981, excluait toute possibilité de recours.


Considérant que leurs vœux, qui avaient été faites devant Dieu et dûment enregistrés dans l'Église, ne peuvent être annulées que dans une telle façon sommaire, les deux frères ont interjeté appel de cette décision comme non valide, à l'égard de «droits fondamentaux», et en vertu du droit canon l'église. Ils sont restés à Mostar, prêt à partir,

 Le vicaire général de l'Ordre franciscain (H. Pontaglio) les a informés le 29 avril 1982, de la suspension de l'Ordre, dont ils avaient déjà été menacés.


C'est pour celà que le 14 janvier 1982, Vicka , Marija et Jakov vont plaider leur cause devant Mgr Zanic.



Cette affaire Vego et Prusina va avoir ensuite de nombreuses péripéties, mais va braquer  Mgr Zanic contre les visionnaires.



Ivica Vego, persécuté par l’évêque,s'est  marié. Il vit et travaille en Italie; il est devenu père d’une famille nombreuse. 


L’autre chapelain, le P. Ivan Prusina, est resté à la disposition de sa communauté franciscaine jusqu’à la fin du procès. Il exerce maintenant son ministère dans une mission catholique croate en Allemagne. 

L’appel des deux chapelains a été entendu à Rome et le jugement rendu les a libérés des décisions émises par l’évêque de Mostar.


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ANNEXE 

2 versions s'affrontent sur le cas Vlasic - Soeur Manda.

POUR LES  ADVERSAIRES  DE  MEDJUGORJE

1/ En 1976, Vlasic eu une liaison avec une religieuse franciscaine, Sr K. Manda.

 Lorsque Manda est devenue enceinte, Vlasic l'a envoyée en l'Allemagne et la pressait de garder le secret sur sa paternité . Elle a donné naissance à leur fils en 1977. Ses lettres à Vlasic, tombèrent entre les mains de son propriétaire, qui les a envoyés au cardinal Joseph Ratzinger , 


Ratzinger fit alors parvenir cette correspondance à Mgr Žanić. Ce dernier convoqua Vlašić le 12 décembre 1985, en présence du provincial franciscain. 


D'après ce qu'en rapporte le père René Laurentin , le franciscain ne chercha pas à se défendre, affirmant: 
"Ce serait tomber plus bas que terre . La Vierge et la vérité suffiront à me défendre."


Wikipédia reprend l'histoire de Sr Manda.(appelée Rufina)
Mais, les pages Wikipédia sont souvent écrites ou remaniés par des adversaires de Medjugorje.Elles n'évoquent pas le rôle du SDB.

Corvaglia mentionne cet article de l'UDBA- SDB dans cette affaire.




On remarque que dans cette version, le SDB-UDBA est parfaitement au courant du cas Vlasic puisqu'il à mis sur écoute Mgr Zanic
et qu'il est intervenu dans cette affaire pour monter l'évèque contre les Franciscains  et auprès de sa hierarchie.



Qu'a fait le SDB-UDBA ? ,Corvaglia dit que la c'est la police qui a écrit les lettres (voir annexe"mon opinion" ).



 POUR LES DEFENSEURS DE MEDJUGORJE.

 Pour P. Ivan Sesar, Provincial de la Province franciscaine d'Herzégovine (entretien 1992) :

Résumé :
a/ Vlasic n'est pas "l'inventeur des apparitions de Medjugorje".


(D'après mes recherches, son nom est mentionné pour la première fois le 6 octobre 1981  dans sa chronique de la paroisse soit environ 4 mois après le début des Apparitions

.Puis plus rien .A partir du 20 janvier 1982, il est mentionné de nouveau par les visionnaires. Il n'est pas mentionné dans tous les messages, mais de façon irrégulière. entre 1982 à 1984.
Entre 1985 et fin 1986 il est très présent.)


En dehors de sa chronique, il a co-écrit les quatre volumes de méditations sur les messages de la Vierge, 1984 à 1987 avec
Slavko Barbaric.Jelena lui confiait son journal.

Slavko Barbaric était très présent dans la période 1983-1984.

En 1983, il est quasiment présent à chaque message.


Fr. Tomislav Vlasic ne servait pas à Medjugorje en Juin 1981, lorsque les premières apparitions ont commencé, et que les six enfants ont parlé. Il ne connaissait même pas les enfants. 





Il est venu à Medjugorje par la volonté de ses supérieurs en Septembre 1981, après que Fr. Jozo Zovko ait été arrêté le 17 août 1981 (Zovko sortira de prison en 1983). 



Vlasic travaillait dans la paroisse jusqu'en 1985, il a été transféré à Vitina, et en 1988, il partit pour l'Italie.

(On trouve des messages collectés par T.Vlasic jusqu'au 31 décembre 1986, ensuite, il n'y en a plus)

b/ il entendait les confessions des visionnaires. Il avait des relations amicales avec eux et leurs familles.On ne peut pas le considérer comme un guide spirituel.

c/Sesar raconte : "Fr. Tomislav Vlasic n'a été puni ni à cause de ses anciennes activités pastorales de la paroisse de Medjugorje, ni à cause du phénomène de Medjugorje, ni à cause de son attitude personnelle à l'égard de ce phénomène.



Quand il a été transféré de Medjugorje, l'évêque ne lui a pas retiré toutes les facultés sacerdotales! 

Je ne vois pas la raison pour faire le lien avec ses activités à Medjugorje ou avec le phénomène lui-même, et encore moins de raisons d'interpréter cela comme une attitude négative du Vatican vers Medjugorje."

En 1992, Vlasic rejoint officiellement la Province franciscaine italienne des Abruzzes, où il vit et travaille. Cela signifie que depuis - cette maison provinciale n'a pas accès à ses occupations, et de ce qu'il fait. 



Selon les règles de notre Ordre, il est pas obligé de donner le compte de ses activités à la Province franciscaine d'Herzégovine de l'Assomption de la BVM, et il ne l'a pas fait.

Il est sous l'autorité de la province et le gouvernement provincial de la province à laquelle il appartient. Je ne l'ai jamais été officiellement informé des détails de ses activités en Italie.


P.Ivan Sesar n'évoque pas le cas Manda.Arnaud Dumouch
n'en parle pas non plus dans la biographie qu'il consacre à Vlasic.Daria Klanac en parle indirectement.

Pour Daria Klanac
Tomislav Vlašić n’a jamais été le directeur spirituel des six voyants (même si il s'est présenté comme tel devant Jean Paul II), mais plutôt du groupe de prière de Jelena et Marijana. 



Selon elle, en 1983, les visionnaires sont trop dispersés dans le pays (Mirjana à Sarajevo, Ivan à Dubrovnik...) , pour qu'on puisse accuser les Franciscains de les manipuler.

Klanac ajoute des précisions importantes dans ce document
Elle parle apparemment de l'affaire Manda sans citer son nom.
Celle-ci n'a jamais cité le nom du père de l'enfant.C'est son grand-père qui aurait contacté Ratzinger sans l'avertir.Elle nie aussi avoir écrite en 1983 la lettre que lui montre Zanic.



"Je n’ai jamais non plus demandé de l’aide pour mon enfant et je n’en demanderai jamais. Je n’ai jamais dit non plus qui est le père de mon enfant. C’est mon affaire personnelle. Je ne désire en parler à personne et je ne permets pas non plus des racontars.".


Klanac parle aussi de la rencontre du 12 décembre 1985.
Citant un rapport publié dans les journaux le 29 janvier 1986 qui parle de Mgr Zanic.


Le 12 décembre 1985, vous avez demandé au P. Tomislav, en visite chez vous, de signer une déclaration affirmant que c’est lui qui a habilement construit tous ces événements de Medjugorje, et qu’il n’y aurait là rien de surnaturel, sans quoi vous alliez faire connaître son cas au monde entier…

 Zanic aurait-il cherché à faire pression sur Vlasic ?: un fausse déclaration contre son silence ? 


Le SDB est-il intervenu dans cette histoire? Corvaglia l'admet.

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ANNEXE

MON OPINION


Corvaglia admet dans sa contre-enquète que c'est la police yougoslave qui a écrit en 1983, la fausse lettre de l'ex-soeur
Manda et l'a adressé à Mgr Zanic








Autrement dit les services secrets yougoslaves.
car ce n'est pas la police qui fabrique des
fausses lettres.





Ensuite Corvaglia publie cet extrait pour supposer que il y 
avait une  opération de déstabilisation contre Mgr Zanic.





Pour moi, c'est juste une proposition d'opération ("nous proposons d'envoyer...") parmi tant d'autres et qui n'a aucun sens.

Mgr Zanic était devenu un opposant aux visionnaires en 1982
depuis que ceux-ci soutenaient les prètres Vego et Prusina.





Zovko avait été libéré en 1983 et muté ailleurs. Vlasic est muté à Vitina en 1985-1986.Slavko Barbaric a été transféré en 1985 à Blagaj .




Autrement dit le SDB- UDBA a atteint quasiment tous ces objectifs en 1987.Décrédibiliser une partie de l'encadrement franciscain.


Mieux,  Mgr Zanic est prêt en mai 1987 à prononcer un jugement négatif sur Medjugorje et Mgr Kuharic le soutient.

Si les services secrets avaient calomnié Mgr Zanic


Celui-ci aurait pu être sanctionné ou dessaisi du dossier Medjugorje.Tôt ou tard,son jugement sur l'affaire Vego et Prusina et l'affaire Vlasic mis en doute.


Aucun intérèt pour le SDB-UDBA qui depuis 1981, s'échine à faire échouer les Apparitions.










Vlasic n'était pas impliqué dans les évènements de juin 1981.Il n'a pas pu influencer les visionnaires au début des Apparitions.Il semble  impliqué dans les messages surtout dans la période 1984-1985-1986.

Mais d'autres franciscains étaient présents comme Slavko Barbaric, dans la diffusion des messages.
Réduire Medjugorje à lui, c'est très réducteur.



Le rôle du SDB-UDBA  a été oublié dans l'histoire de Medjugorje.Il est poutant très important.









sources